Tourisme et Patrimoine : quelles compatibilités ?

L’idée de cet article me vient d’une observation. J’ai fait un Master Sciences Sociales mention Tourisme dans un UFR proposant des formations en Tourisme et en Culture. Pendant ces 2 années, j’ai observé une certaine dualité entre les étudiants en Tourisme et les étudiants en Culture… Une dualité qui m’a toujours semblé injustifiée tant le tourisme, la culture et le patrimoine sont intimement liés, voire indissociables. – Elise de Flockeo*

Ainsi, comment  (enfin) permettre d’en finir avec la dualité tourisme vs. patrimoine ? Le tourisme durable pourrait-il contribuer à préserver le patrimoine ? 

Cet article vise  à déconstruire ce conflit. Dans un premier temps en cherchant à le comprendre. Dans un second temps en abordant le notion de tourisme durable comme chemin de crête. 

Pourquoi cette dualité ?

Aux origines : des questions d’imaginaires et de représentations sociales

Tourisme et patrimoine

Avouons-le, le touriste n’a pas bonne réputation. Égocentré, il s’intéresse plus à son compte Instagram qu’à la rencontre authentique avec “l’autre”. Pollueur, il n’a que faire de son impact écologique et de la destruction des lieux qu’il visite. Inintéressé, il visite superficiellement pour remplir sa “liste des lieux à voir avant de mourir”. 

Qu’avons nous fait pour mériter une telle touristophobie

Victor Hugo en 1843 dénonçait déjà le “surtourisme” à Biarritz ! 

“Je n’ai qu’une peur, c’est qu’il ne devienne à la mode. Déjà on y vient de Madrid, bientôt on y viendra de Paris. Alors Biarritz, ce village si agreste, si rustique et si honnête encore, sera pris du mauvais appétit de l’argent […] Alors Biarritz ne sera plus Biarritz. Ce sera quelque chose de décoloré et de bâtard comme Dieppe ou Ostende” (HUGO, dans KNAFOU, 2021, p.15). 

En 1907, Pierre Loti  s’inquiétait de la disparition du patrimoine de Louxor en Egypte : “C’est fini Luxor ! Et quelle affluence de monde, ici !  […] Tout au long des berges, il y a une rangée de bateaux touristes, espèces de casernes à deux étages, qui de nos jours infestent le Nil […]” (Cité par GAMBLIN, dans KNAFOU, 2021, p.15). 

Je vous conseille aussi l’excellent essai L’idiot du voyage du socio-anthropologue Jean-Didier Urbain (1991) qui traite de ce sujet :  “Au XIXe siècle, en Europe, le mépris antitouristique est déjà présent. En France, en Suisse, en Italie, c’est le voyageur anglais qui en est l’objet principal. Bien loin des colonies, l’image négative du touriste est entrée dans les mœurs dès cette époque. Cette image ne faiblira plus et inspirera des résistances si fortes que le refus du touriste l’emportera souvent sur la conscience de l’intérêt économique de sa venue”. (URBAIN, 1991, p.19).

A l’inverse, l’amoureux du patrimoine a une réputation plus prestigieuse. Dans nos imaginaires, la conservation du patrimoine est réservée à un groupe fermé de spécialistes, d’intellectuels, de passionnés d’histoire, d’archéologie, de Moyen-Âge, de littérature… 

Ainsi, pour s’intéresser au patrimoine, il faudrait être cultivé, venir d’une “bonne famille”, avoir fait de “grandes études”. 

De plus, le patrimoine renvoie à un devoir de préservation et de transmission, là où le tourisme est plutôt renvoyé à sa visée économique, peu préoccupé par la dégradation des lieux où il s’installe en masse. La doxa veut même que le tourisme, porté par la mondialisation, menacerait le monument et le patrimoine. […]Le phénomène touristique est surtout envisagé comme un instrument de démolition, de destruction brutale d’un patrimoine déjà constitué. ” (COËFFE, MORICE, 2017).

Ces clichés ont la vie dure et ne font que renforcer la mésentente entre les acteurs du patrimoine et de la culture et les acteurs du tourisme…

Toutefois, n’y a-t-il pas toujours une part de vérité dans les idées reçues ?

tourisme et patrimoine

Le paradoxe tourisme / patrimoine

Au-delà des conflits de représentations, il faut tout de même souligner l’existence de paradoxes.

Le tourisme permet le développement socio-économique des lieux en même temps qu’il peut accroître les inégalités… On pense notamment à l’inflation immobilière et la gentrification des centre-villes avec, entre autres, l’explosion d’Airbnb.

Ensuite, le tourisme rend visible le patrimoine. C’est un levier de préservation grâce à l’argent et à la sensibilisation qu’il génère. On voit en effet apparaître un nouveau paradigme où le tourisme est considéré comme un temps privilégié pour faire de la sensibilisation puisque les touristes sont en vacances et donc plus disponibles et à l’écoute. De plus, c’est en apprenant à connaître un site culturel, naturel, une espèce animale, que l’on est ensuite plus à même de vouloir le protéger. Comment protéger quelque chose que l’on ne connaît pas ? 

Seulement en même temps, la (sur) fréquentation touristique génère des pressions sur les écosystèmes et sur les sites patrimoniaux… 

Puisqu’il paraît qu’une image vaut mieux que 1000 mots, voici l’évolution de Punta Cana de 1986 à nos jours. Ces données ont été traitées par les ingénieurs du bureau d’études environnementales Murmuration, la maison mère de Flockeo. Chaque semaine sur son compte Linkedin, Murmuration partage ses After Human Impact pour montrer par l’imagerie satellite l’impact du tourisme sur notre planète. 

Surtourisme à Punta Cana - Flockeo

Avant de devenir la destination touristique populaire que nous connaissons, Punta Cana était une jungle non développée… Un patrimoine naturel luxuriant ! La construction de l’aéroport international en 1984 a marqué le début d’une croissance rapide du tourisme à Punta Cana. Le nombre de touristes annuels en République Dominicaine est passé de moins de 2 millions dans les années 1990 à 8,5 millions en 2022 –  Punta Cana représentant à elle seule environ 50 % des lits touristiques du pays.Aujourd’hui, la destination est réputée pour ses stations balnéaires proposant des formules tout compris, des terrains de golf… 

Seulement, ce développement touristique a eu un impact significatif sur la biodiversité, comme en témoignent les images satellites ci-dessous,  montrant une déforestation à grande échelle. Les dommages comprennent également l’affaiblissement des récifs coralliens, l’érosion des plages, les problèmes de ressources en eau et la pollution de l’eau.

En outre, bien que le tourisme représente 15 % du PIB dominicain, les avantages de ce modèle touristique pour l’économie locale sont limités en raison de la prédominance d’hôtels de grandes chaînes internationales et de formules « tout compris » qui empêchent les touristes de participer à l’économie locale.

Des exemples comme celui-ci, nous pourrions en citer des centaines ! Des Calanques de Cassis où le Parc Naturel a dû mettre en place un quota de visiteurs pour que la biodiversité puisse se régénérer ou encore le tourisme de la dernière chance, une pratique que nous avons décrypté avec le géographe Rémy KNAFOU dans un épisode de notre podcast Le Vert à Moitié Plein

Je ne vous apprend rien, le tourisme, s’ il est mal géré, a des impacts néfastes sur le patrimoine. Cette touristophobie (et tourismophobie) est-elle alors justifiée ?

Pour autant, le patrimoine existerait-il sans tourisme ? Le tourisme existerait-il sans patrimoine ? Pas sûr… 

Alors, ne pourrions-nous pas chercher un chemin de crête pour minimiser les impacts négatifs du tourisme tout en maximisant ses effets positifs…  ?

Tourisme durable et patrimoine indissociables ?

Le patrimoine, la matière première du tourisme 

Il existe peu de destinations touristiques pauvres en patrimoine. Dans un contexte particulièrement compétitif entre les destinations, c’est d’ailleurs souvent le patrimoine qui permet de différencier les lieux. 

Un lieu est mis en tourisme car “il y a des choses à voir”. Bien souvent, ces “choses à voir”, ce sont du patrimoine : des paysages, une gastronomie (quand on va à Bordeaux c’est pour manger des canelés non ?), une architecture unique (les maisons à colombage d’Alsace, les maisons basques rouges et blanches…), du petit bâti vernaculaire (lavoirs, fours à pain…), des édifices religieux (la cathédrale de Chartres, l’Abbaye de Conques et son tympan du jugement dernier…), un héritage industriel (les filatures des Cévennes, le bassin Minier du Nord-Pas-de-Calais…), un tourisme de mémoire (les plages du débarquement en Normandie, Verdun en Lorraine, le Camp des Milles à Aix-en-Provence…). 

Je vous propose un simple exemple avec les photos ci-dessous issues d’une petite balade dans la commune de Thoiras dans les Cévennes Gardoises. Une balade à l’apparence simple mais qui nous permet de profiter et de comprendre le patrimoine Cévenol  : patrimoine naturel avec des paysages cévenols typiques, patrimoine vernaculaire avec le four à pain et le lavoir, patrimoine religieux et historique avec le temple protestant qui témoigne du protestantisme cévenol, patrimoine agricole avec les vaches… et puis le patrimoine ferroviaire avec la  ligne de chemin de fer qui accueille aujourd’hui le touristique train à vapeur des Cévennes. 

Vous vous en savoir plus sur les différentes sortes de patrimoine ? Je vous invite à aller écouter notre podcast où on discute de la pluralité du patrimoine et du fait qu’il soit partout : matériel, immatériel, culturel, naturel, industriel, agricole, artistique, historique, vernaculaire… 

Ces exemples démontrent le lien fort entre tourisme et patrimoine. Que ce patrimoine soit “monumental” comme les Châteaux de la Loire ou plus modeste comme dans l’exemple de la balade cévenole. Sans patrimoine, pas de tourisme… D’où l’importance de le préserver et de le valoriser. Et c’est un enjeu fort du tourisme durable. 

Et le tourisme durable ?

Tourisme durable et patrimoine : vers un même objectif

C’est en réaction aux impacts négatifs du tourisme, largement abordés dans cet article, qu’est apparu le tourisme durable : « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil », selon la définition de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).

Si on va plus loin et que l’on regarde dans les textes fondateurs du tourisme durable, on remarque que la notion de préservation du patrimoine est au cœur du concept ! 

1995 : Charte du tourisme durable de Lanzarote ou la naissance du tourisme durable : 

Le tourisme durable, c’est la nécessité de “de créer un partenariat entre les principaux acteurs qui participent à cette activité, afin de forger l’espoir d’un tourisme plus responsable vis-à-vis de notre patrimoine commun.”

Art. 4 : “L’activité touristique doit considérer ses effets induits sur le patrimoine culturel […]”

Art.6 : “La préservation, la protection et la mise en valeur de la richesse du patrimoine naturel et culturel offrent un cadre privilégié pour la coopération.”

1998 : Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés : 

“Le développement touristique du territoire sera fondé sur la mise en valeur du patrimoine naturel, culturel, historique. Des mesures, équipements,activités seront mis en place pour favoriser l’accès du public et l’animation autour de ce patrimoine. Protection et mise en valeur du patrimoine naturel, culturel, historique : réhabilitation du patrimoine bâti, des mesures et activités pour partager ce patrimoine, enjeux donc éducatifs, la découverte et l’appréciation du patrimoine naturel et culturel, la prise de conscience environnementale et la compréhension du rôle de l’espace protégé.” 

1999 : Code Mondial d’éthique du tourisme

Article 4 : 1. “Les ressources touristiques appartiennent au patrimoine commun de l’humanité ; les communautés sur les territoires desquelles elles se situent ont vis-à-vis d’elles des droits et des obligations particuliers. “

  1. “Les politiques et activités touristiques sont menées dans le respect du patrimoine artistique, archéologique et culturel, qu’elles doivent protéger et transmettre aux générations futures ; un soin particulier est accordé à la préservation et à la mise en valeur des monuments, sanctuaires et musées, de même que des sites historiques ou archéologiques, qui doivent être largement ouverts à la fréquentation touristique ; doit être encouragé l’accès du public aux biens et monuments culturels privés, dans le respect des droits de leurs propriétaires, de même qu’aux édifices religieux, sans préjudice des nécessités du culte.”  
  2. “Les ressources tirées de la fréquentation des sites et monuments culturels ont vocation, au moins partiellement, à être utilisées pour l’entretien, la sauvegarde, la valorisation et l’enrichissement de ce patrimoine.”

tourisme durable

Tourisme durable et Patrimonialisation poursuivent bien le même objectif : la préservation et la conservation d’un lieu dans une optique de transmission aux générations futures. 

Articuler tourisme et patrimoine par la durabilité

Ainsi, le tourisme durable, s’il est bien appliqué, peut (et doit) permettre la sauvegarde de notre patrimoine ! C’est même son objectif premier. 

Comment ? Je vais tout simplement reprendre les propositions d’un excellent article d’ATD qui l’explique très bien : 

  • En finançant les chantiers de restauration et en bénéficiant à l’économie locale.
  • En sensibilisant les locaux en créant un lien sentimental avec leur patrimoine
  • Grâce à une bonne gestion des flux touristiques “dans la durée, les saisons et les espaces” qui permet de mieux accueillir et renseigner les touristes, d’optimiser leur découverte du territoire et de préserver l’environnement 

Aujourd’hui, de plus en plus d’initiatives dépoussièrent l’image du patrimoine et cassent les clichés sur les touristes. (coucou Paroles de Patrimoines et Flockeo) !

Cet article s’interrogeait sur la résolution de la dualité tourisme vs. patrimoine, en partant de l’hypothèse que le tourisme durable pourrait apporter la solution. 

Etes-vous d’accord pour valider cette hypothèse et pour que l’on s’engage tous ensemble, acteur.rice.s du patrimoine et du tourisme vers le développement d’un tourisme plus durable ?  

Ne serait-il pas temps de déconstruire nos préjugés et d’apprendre à mieux nous connaître pour avancer vers notre but commun :  aménager et promouvoir nos territoires et nos patrimoines  pour leur valorisation et leur sauvegarde ? 

Pour aller plus loin :

Écoutez l’épisode de notre podcast Le Vert à Moitié Plein sur le tourisme durable et le patrimoine : https://open.spotify.com/episode/4NUCmpeBn379Xxbx0KFuJh?si=1533bc2b5f8845fe 

Découvrez le top 5 pour voyager local et découvrir le patrimoine de Léa & Azélie sur le blog Flockeo ! https://flockeo.com/top-5-pour-decouvrir-le-patrimoine-et-voyager-local-par-paroles-de-patrimoines/ 

Acteurs du Tourisme Durable, (2017), Le tourisme peut-il contribuer à préserver le patrimoine https://www.tourisme-durable.org/actus/item/722-le-tourisme-durable-peut-il-contribuer-a-preserver-le-patrimoine 

Knafou R., (2021), Réinventer le tourisme, Éditions du Faubourg, collection Les nouveaux possibles, Paris, 128 p., ISBN : 978-2-491241-10-0

Organisation Mondiale du Tourisme, (1999), Code Mondial d’éthique du tourisme

Urbain J.D., (1991), L’idiot du voyage, Histoires de touristes, Librairie Plon, Paris, 368p., ISBN : 2228895881

 

Elise Cabane - Flockeo

Flockeo est une plateforme de réservation pour les voyageurs à la recherche d’hébergements, d’agences de voyages et de guides respectant les trois piliers du développement durable. C’est aussi une partie média avec avec un podcast, un blog et des réseaux sociaux pour partager du contenu informatif et inspirationnel de qualité sur le tourisme durable !

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