
Nom : Dié
Prénom : Dorine
Réseaux sociaux : @dorine.die.restauration
Lieu de vie : Région parisienne
A propos de ton métier …
Quelle est ton activité pro ? Peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?
Je suis conservatrice-restauratrice de peintures et j’exerce ce métier en auto-entrepreneuse. Cette profession consiste à effectuer sur des œuvres des interventions relevant de la conservation curative et des interventions relevant de la restauration. Nous sommes aussi mené.e.s à réaliser des constats d’état et des études.
Quel est ton parcours pour en arriver là ?
J’ai commencé mon parcours universitaire avec une licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie à l’Université de Lorraine puis je suis venue à Paris pour suivre la licence d’Histoire de l’Art parcours Préservation des Biens Culturels puis le master Conservation-Restauration des Biens Culturels à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Il s’agit d’une des quatre formations en France permettant d’obtenir l’habilitation Musées de France. Juste après avoir obtenu mon master j’ai créé ma micro-entreprise et j’ai commencé à travailler!
Pourquoi ce métier ?
J’ai toujours aimé l’art depuis toute petite, d’abord en tant que pratique personnelle puis je me suis trouvé une passion pour tout ce qui a trait au patrimoine. En grandissant, l’idée de faire un métier manuel me séduisait toujours mais je ne connaissais pas encore le métier de restauratrice, qui s’est révélé me convenir sur de nombreux points.


Quel serait le projet de rêve sur lequel tu aimerais travailler ?
J’adore la peinture du XIXe siècle, j’aimerais beaucoup accroître mon expérience dans la restauration des collections de cette période et qui sait, peut-être un jour travailler au Musée d’Orsay?
Quel métier voulais-tu faire enfant ? Que dirais-tu à ton “toi” enfant ?
Quand j’étais enfant justement, je voulais être artiste peintre même si je n’étais pas l’enfant la plus créative bien que très minutieuse et patiente. Je dirais à la petite Dorine que j’étais que cette douzaine d’années de cours de dessin et de peinture ont bien payé et que grâce à ça j’ai trouvé le métier fait pour moi.
Un mot pour ceux qui aimeraient se lancer sur cette voie ?
A celles et ceux qui voudraient se lancer dans cette voie, je dirais qu’il est important d’avoir de bonnes connaissances en histoire de l’art mais aussi en sciences, puisqu’il s’agit d’une partie de notre profession. Il faut aussi aimer l’idée d’être à son compte et être conscient de ce que cela implique. J’ajouterai aussi que la conservation-restauration ne se résume pas qu’à la peinture et qu’il existe plein d’autres spécialités!
Quels regards sur le patrimoine ?
Quel est ton rapport au patrimoine ? Qu’est ce que cela veut dire pour toi ?
Le patrimoine représente pour moi, à la fois des objets de fascination mais aussi des sujets de travail. Pour cette raison, il peut parfois être très peinant d’observer l’état très altéré de certaines collections lors de visites non professionnelles! Cela signifie aussi visiter des musées en tant que touriste mais en regardant quand même sous toutes ses coutures un tableau à la recherche d’irrégularités du vernis ou de soulèvements !
Comment-est venu ton attrait pour le patrimoine ?
Comme mentionné plus haut, j’ai toujours aimé dessiner et peindre, j’adorais lire des romans plus ou moins historiques et les visites culturelles que nous faisions avec nos parents en vacances y sont probablement aussi pour quelque chose!



Un lieu qui t’a particulièrement marqué ? Explique-nous
Le musée d’Orsay m’avait particulièrement marqué la première fois que je l’ai visité plus jeune. En plus d’être admirative des œuvres s’y trouvant j’ai été très touchée d’assister à la restauration d’une peinture sur toile ouverte au public.
C’est donc à ce moment précis, évoqué plus haut, où j’ai eu la confirmation que je voulais faire des études en conservation-restauration! C’était comme un déclic!
Ta liste de visites pour 2024 ?
Cette année, il y a de nombreuses expositions que je n’ai pas encore faites mais qui me font de l’œil comme Paris 1874. Inventer l’impressionnisme au Musée d’Orsay, Revoir Van Eyck, La Vierge du chancelier Rolin au Musée du Louvre (avant qu’il ne soit trop tard!!) et aussi La naissance des grands magasins au Musée des Arts Décoratifs.
